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Quelles questions se poser pendant un trip ?

nuit

By Nuit

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in this article
  • Avant le trip
  • Pendant le trip
  • Après le trip
  • Conclusion
nuit

By Nuit

Disclaimer: The views and opinions expressed in this article are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Chemical Collective or any associated parties.

Quand on parle de trip psychédélique, le conseil qu’on entend le plus souvent, c’est celui de lâcher prise, Se laisser porter, comme l’eau d’une rivière qui coule, sans résister. Et c’est un bon conseil, dans bien des cas. Mais ce qu’on oublie parfois, c’est que se poser les bonnes questions, au bon moment, pendant une expérience aussi profonde, peut ouvrir des portes qu’on ne soupçonnait même pas.

Des portes vers des compréhensions réelles, des prises de conscience, et parfois même des réponses qu’on cherchait depuis des années sans jamais les trouver juste parce qu’on n’avait pas les outils.

Pourquoi est-ce que ça fonctionne ? Parce que sous psychédélique ou même sous empathogène ou sous dissociatif, le cerveau ne fonctionne plus comme d’habitude. Des zones du cerveau, qui normalement ne communiquent pas entre elles, se mettent à dialoguer. C’est comme si des chemins neuronaux inutilisés s’ouvraient comme un sentier qui serait aménagé pour devenir une route, des connexions nouvelles se formeraient, et à travers ces nœuds complexes du cortex cérébral, des pensées se rencontrent pour la première fois.

C’est souvent à ces moments-là que les révélations arrivent. Des choses qu’on sentait en soi, sans jamais avoir pu les formuler clairement, trouvent enfin leur place.

Il y a aussi un autre élément essentiel : la dissolution de l’ego. C’est une des fonctions principales des psychédéliques. Quand l’ego s’efface, les barrières tombent. Il n’y a plus de filtre, plus de masque, plus d’excuses. On se retrouve nu face à soi-même, avec une honnêteté radicale, mais souvent douce, surtout si on est dans un état empathogène.

Parce que oui, certaines substances, les empathogènes en particulier j’ai écrit justement un article la dessus, permettent une honnêteté bienveillante, une forme de vérité qui ne blesse pas, mais qui libère.

Dans cet article, on va donc explorer ensemble les questions clés à se poser avant, pendant, et après un trip. Faut comprendre que ce n’est pas pour contrôler l’expérience, mais pour lui donner l’occasion de s’enrichir d’un sens plus profond, et surtout pour vivre une expérience qui peut réellement apporter du changement.

Avant le trip

Quelles sont mes intentions ?

Avant d’entrer dans une expérience psychédélique, il y a une question fondamentale à se poser : quelles sont mes intentions ?

Ce n’est pas forcément pour « contrôler » ce qui va se passer, parce qu’un trip reste par nature imprévisible. Mais prendre un moment pour clarifier ses intentions, c’est comme poser un cap, une direction intérieure.

Les intentions peuvent être très variées, il n’y a pas de limites.

Parfois, on veut réfléchir à une situation de vie qu’on traverse. D’autres fois, c’est une blessure du passé, un traumatisme qu’on sent prêt à affronter. Et puis parfois, c’est plus simple : on veut simplement explorer, découvrir, ressentir. Tout est valable, tant que c’est fait dans la pleine conscience.

Se poser cette question permet surtout d’éviter de dériver complètement pendant le trip, ou de se retrouver perdu dans des sensations ou des visuels sans comprendre pourquoi on est là.

L’intention, même si elle ne dicte pas le voyage, peut être cette petite boussole intérieure qui nous aide à garder un fil conducteur, même dans le chaos.

Et puis parfois, rien que le fait de formuler l’intention permet déjà d’ouvrir une porte en soi.

Quelles sont les addictions dont je veux me libérer ?

On a souvent tendance à réduire le mot “addiction” à des substances : tabac, alcool, drogue. Mais en réalité, l’addiction peut prendre des formes bien plus discrètes : des habitudes, des réflexes, des schémas qu’on répète sans même s’en rendre compte. Pour certains, c’est le scroll infini sur le téléphone dans ce monde de zombies des écrans c’est pas si rare. Pour d’autres, c’est le besoin d’être validé, ou de remplir le vide avec quelque chose, parfois n’importe quoi.

Dans un trip, il devient possible de regarder ces mécanismes de l’extérieur. C’est comme si la distance se créait naturellement, sans forcer, on est plus identifié au petit moi qui fait toujours du drama. Le mental, qui d’habitude se débat entre “ce que j’ai envie” et “ce que je devrais faire”, devient plus silencieux. Et dans ce silence, on voit mieux. On voit l’absurdité de certains comportements qu’on répétait sans les questionner dans leur globalité .

Ce qui rend ce moment précieux, c’est cette honnêteté brute, sans masque, sans justification. Avec la dissolution partielle ou totale de l’ego, l’addiction n’est plus perçue comme appartenant au “moi”, mais comme un comportement extérieur à observer.

Et dans cet espace-là, parfois pour la première fois, on sent qu’on peut vraiment s’en détacher avec notre présence consciente.

Suis-je prêt pour triper, et à cette dose ?

Alors ici on a une question qu’on ne se pose pas toujours assez sérieusement, alors qu’elle est essentielle, Se demander si l’on est réellement prêt à vivre une expérience psychédélique, et surtout à cette dose-là, demande de l’humilité.

Beaucoup de mauvaises expériences, les fameux Bad Trip qui sont des trips désagréables, anxiogènes ou chaotiques, arrivent simplement parce que la personne n’était pas prête mentalement, ou a pris une dose trop élevée pour son niveau d’expérience. Le problème, c’est qu’à ce moment-là, ce qui aurait pu être une ouverture devient un choc, voire une forme de retraumatisation. Et ça peut laisser des traces.

Un trip psychédélique n’est pas une balade. C’est une épreuve, parfois douce, parfois intense, mais toujours profonde. C’est pour ça que la préparation compte autant que la substance. Le mental, l’état émotionnel, l’environnement, les intentions, tout ça joue un rôle énorme dans la qualité de l’expérience. Le set and setting joue énormément et il faut le respecter.

Se poser sincèrement la question “Est-ce que je suis prêt maintenant ?”, pas dans l’absolu, mais là, aujourd’hui, dans ce moment précis, permet d’éviter bien des galères. Ce n’est pas un test à réussir, mais un acte de lucidité envers soi-même.

Suis-je prêt pour une expérience de mort-renaissance ?

Ce n’est pas le moins du monde une question anodine. À partir d’une certaine dose de psychédéliques, surtout si l’on entre dans des états profonds avec dissolution complète de l’ego , il est possible, voire fréquent, de vivre une expérience de mort de l’ego. Et sur le moment, ce n’est pas perçu comme symbolique. C’est vécu comme une vraie mort. C’est un truc vraiment hardcore, d’une intensité au dela de tout ce que l’on peut imaginer.

Il ne s’agit plus simplement de voir des couleurs, d’entendre de la musique autrement ou de ressentir des émotions plus fortes. Il s’agit d’affronter la disparition de tout ce qui définit l’identité, de lâcher le contrôle, de ne plus savoir qui on est, ni même ce qu’est “être”. Et ça, c’est une traversée qui peut être magnifique… mais aussi extrêmement déroutante, si on n’est pas préparé.

C’est d’ailleurs pour cette raison que, dans le guide de mort-renaissance que j’ai conçu, un guide audio structuré sur 12 heures, pensé pour accompagner quelqu’un à travers ce type d’expérience, j’insiste lourdement sur la préparation. Il ne faut pas minimiser l’impact que ce genre de voyage peut avoir.

Être prêt, c’est accepter de mourir symboliquement pour peut-être renaître autrement. Mais il faut savoir à quoi on s’expose, et y aller avec respect et conscience.

Pendant le trip

Quelles sont mes peurs les plus profondes ?

Se poser cette question en plein trip, c’est un peu comme appeler ses démons pour les regarder en face. C’est pas forcément agréable, ni facile, mais c’est souvent libérateur. Parce que sous l’effet des psychédéliques, surtout quand ils sont combinés à des empathogènes, les barrières tombent, la peur est moins écrasante, et on peut enfin oser aller voir ce qu’on évite depuis longtemps.

C’est justement là que j’insiste sur des mélanges comme le Ali Flip car quand on veut faire face à la peur l’usage d’empathogènes prennent tout leur sens. Ils créent une atmosphère de douceur, de sécurité émotionnelle, qui permet de faire remonter les choses sans se faire submerger. L’amygdale, cette partie du cerveau qui gère les réactions de peur, est mise en sourdine. Ce silence temporaire donne la place nécessaire pour observer, ressentir, comprendre… sans fuir. 

Et parfois en affrontant ces peurs enfouies en nous, ce qu’on découvre est profondément révélateur. On se rend compte que beaucoup de décisions, de comportements, de blocages, sont simplement gouvernés par des peurs anciennes, parfois même remontant à l’enfance. Une angoisse du rejet, de l’abandon, ou une panique viscérale née d’un cauchemar oublié.

Qui suis-je vraiment au-delà de mon conditionnement ?

Cette question peut sembler abstraite au premier abord… mais quand on est plongé dans un état modifié de conscience, elle devient très concrète. Parce que sous psychédéliques, les repères habituels se dissolvent, et avec eux, toute l’architecture mentale qui fait croire que l’on est unique.

On ne se rend pas toujours compte à quel point on est conditionné. Par l’éducation, la culture, la société, la famille, les normes qu’on n’a même jamais remis en question. Ce qu’on pense aimer, ce qu’on pense détester, ce qu’on croit être “nos” idées… une grande partie de tout ça est simplement apprise, répétée, intégrée sans recul.

Pendant un trip, il devient possible d’observer ces couches de conditionnement comme des vêtements qu’on aurait mis sans s’en rendre compte. Et parfois, il suffit d’un regard honnête, profond , pour que tout ça soit enfin mis en question.

Il m’est arrivé, par exemple, de passer tout un trip devant un miroir, à dialoguer avec moi-même. Pas juste à me parler, mais à vraiment me regarder dans les yeux, comme si la personne en face n’était pas “moi”, mais une autre version plus authentique, débarrassée des couches accumulées avec les années. Ce moment-là m’a permis de me voir au-delà de la construction mentale, de percevoir une forme de vérité plus brute, plus nue, vulnérable et belle.

Quelles sont mes attentes et mes désirs ancrés ?

Dans un état de conscience élargi, certaines illusions deviennent visibles pour la première fois. Et parmi elles, il y a souvent celles qu’on porte sans même les avoir choisies : les désirs, les attentes, les ambitions qui ne viennent pas vraiment de nous.

On grandit dans un monde où l’on nous fait croire que certaines choses valent la peine d’être poursuivies : la réussite sociale, l’argent, la reconnaissance, la possession d’objets de luxe… Et on finit par intégrer ces désirs comme s’ils étaient naturels. Pourtant, une fois dans un état psychédélique, le voile peut se déchirer. Ce qui semblait évident ne l’est plus. Et ce qu’on croyait vouloir… semble tout à coup vide de sens.

Se poser cette question pendant un trip, c’est faire le tri entre les désirs hérités et les vrais élans du cœur. C’est voir qu’au fond, ce n’est pas une Ferrari, ni un salaire à six chiffres qu’on cherche, mais peut-être la sécurité, la reconnaissance, l’amour, ou simplement la paix intérieure.

Derrière le bruit des attentes fabriquées, il y a souvent des besoins plus profonds, plus subtils, qui attendent juste d’être entendus.

Comment trouver ma vérité, ma lumière ?

C’est peut-être la question la plus intime qu’on puisse se poser pendant un trip. Pas pour “réussir” l’expérience, ni pour y coller un sens, mais parce qu’à un moment, on sent que ce qu’on cherche vraiment, ce n’est pas juste des visuels ou des sensations fortes. C’est plutôt quelque chose de vrai. Quelque chose d’essentiel, d’authentique.

Et cette vérité-là, elle ne se trouve pas dans les mots, ni dans les pensées qui tournent en boucle. Elle ne se capte pas avec le mental. Elle émerge quand tout se tait, quand le flot d’images, de souvenirs, d’émotions commence à s’apaiser, et qu’on plonge dans ce silence intérieur, brut, vaste, presque invisible et pourtant sacré.

Il n’y a pas de panneau qui indique “c’est par là”. C’est une direction intuitive, une sensation très subtile, comme une vibration à l’intérieur, qui dit : “oui, là, c’est juste ici, bienvenue chez toi”. C’est souvent très simple, et en même temps bouleversant.

Et pour que ça vienne, il faut oser faire de la place. Couper les distractions. Lâcher l’analyse. Ne plus rien attendre. Juste rester présent à ce qui se passe, dans ce calme étrange où tout peut arriver.C’est là, souvent, que la lumière se révèle. Pas comme un eurêka mais comme une évidence silencieuse.

Après le trip

Comment ai-je traversé ce trip ?

Une fois l’expérience terminée, prendre le temps de revenir dessus avec calme peut tout changer. Il ne s’agit pas de s’autoévaluer pour se juger, mais plutôt d’observer avec lucidité : à quel moment il y a eu de la résistance ? Quand est-ce que le lâcher-prise est arrivé ? Quelles émotions ont émergé, et qu’est-ce qui m’a surpris ?

C’est une manière de reprendre la main sur son propre cheminement, d’ancrer l’expérience dans quelque chose de plus durable. Parce que parfois, on passe à côté de véritables enseignements si l’on ne prend pas un moment pour les regarder en face.

L’idée, ici, c’est de s’observer avec bienveillance, comme un témoin extérieur, ni trop indulgent, ni trop dur. Ce recul, sans filtre, permet de mieux comprendre ce qui s’est passé, et surtout, d’apprendre à mieux naviguer les prochaines fois.

Comment mieux naviguer en trip à l’avenir ?

Chaque trip est unique, mais avec le recul, il est possible de tirer des leçons techniques de son propre voyage intérieur. Comment aurait-on pu mieux gérer la montée ? La transition vers le plateau ? Est-ce qu’on aurait pu méditer à un moment clé, ou s’isoler quand c’était nécessaire ?

C’est toute une science de la navigation en trip !

Le livre L’Expérience Psychédélique de Timothy Leary décrit précisément les différentes phases d’un trip profond , de la montée à la mort de l’ego, le pic, puis la redescente, et propose des repères pour mieux traverser chacune d’elles. Ce genre de réflexion peut être précieux, surtout quand on veut progresser. Parce qu’au final l’exploration du psychonaute est un long voyage fait de nombreux trajets.

On peut se demander : Est-ce que j’ai bien traversé la dissolution ? Est-ce que j’ai résisté là où j’aurais pu lâcher ? Est-ce que j’ai pris soin de moi pendant la descente ? Qu’aurais-je pu changer pour adoucir les angles ?

Ces ajustements fins, presque techniques parfois, permettent non seulement d’éviter les pièges, mais aussi d’amplifier les bénéfices de l’expérience. Comme un navigateur apprend à lire la mer, on apprend peu à peu à lire ses états de conscience et à les comprendre.

Comment puis-je intégrer ce que j’ai vécu ?

On ne le réalise pas toujours sur le moment, mais ce qui se passe après le trip peut avoir autant d’impact, voire plus, que le trip en lui-même. Une expérience, aussi puissante soit-elle, n’a de valeur que si elle est intégrée. Sinon, ce ne sont que des images, des émotions, des prises de conscience qui flottent dans l’esprit sans jamais se traduire en changement réel, comme un fichier compressé qui ne peut être lu.

L’intégration, c’est ce processus par lequel on transforme l’expérience intérieure en matière vivante, en compréhension stable, en ouverture durable. Cela peut passer par l’écriture, la méditation, l’art, la parole… Peu importe le médium, ce qui compte, c’est de ne pas laisser l’essence de ce qui a été vécu s’évaporer.

Parfois, une simple phrase entendue dans un trip peut guider des mois de réflexion. Mais seulement si l’on y revient souvent. Si l’on en prend soin religieusement. Si on fait de l’espace pour l’intégrer dans sa manière d’être au monde et à soi-même.

Quels changements concrets puis-je faire dans mon quotidien ?

Un trip peut montrer des choses avec une clarté bouleversante : des comportements qu’on doit lâcher, des relations à réparer, des directions à prendre. Mais la vérité, c’est que ces révélations ne servent à rien si elles ne mènent pas à des actes réels, même petits.

On a tous connu ces élans de “bonnes résolutions” qui s’évaporent dès que le quotidien reprend ses droits. L’enjeu ici, c’est de traduire l’évidence du trip en changement palpable. Et souvent, cela commence par des gestes très simples : ne pas attraper son téléphone au réveil, envoyer un message sincère à quelqu’un, oser être plus vulnérable, changer un détail dans sa routine.

Ce ne sont pas les grandes déclarations qui comptent. Ce sont les petits actes cohérents qui, mis bout à bout, finissent par changer une vie. Alors plutôt que de faire les fiers qui vont transformer leur vie en un claquement de doigt, apprenez à faire des petits pas.

Conclusion

Les substances psychédéliques, aussi puissantes soient-elles, ne sont que des outils. Elles ouvrent des portes, elles éclairent des zones d’ombre, elles font émerger des vérités cachées, mais elles ne font pas le travail à notre place. C’est toujours le voyageur qui fait le chemin, pas l’outil de locomotion.

Et parmi les outils disponibles, se poser des questions reste l’un des plus puissants. Posées au bon moment, avec sincérité, elles permettent d’entrer en dialogue avec cette part de nous-mêmes à laquelle on n’a pas toujours accès : le subconscient.

Un trip ne devrait jamais être une fuite. C’est une exploration. Et comme toute exploration, elle devient précieuse quand elle est suivie d’une intégration, d’un ancrage, d’un retour à soi plus profond. C’est pour cela que poser des questions avant, pendant, et après l’expérience peut véritablement amplifier le potentiel de transformation.

Alors quand l’appel au voyage se fait sentir… Soit prudent, et avance avec respect, avec conscience, et surtout avec cette curiosité sincère d’aller à la rencontre de toi-même.

Nuit | Blogueur communautaire chez Chemical Collective | youtube.com/c/nuit

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